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1.
Revue du Rhumatisme ; 89:A145-A145, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2182795

ABSTRACT

L'infiltration épidurale par la voie du hiatus sacrococcygien (infiltration HSC) sous guidage échographique est une technique souvent utilisée en rhumatologie. L'apprentissage de ce geste par les rhumatologues en formation s'effectue en général progressivement, en suivant plusieurs phases: 1 - observation du senior expert, 2 - réalisation du geste en présence du senior, 3 - réalisation en autonomie complète. Le niveau d'expérience nécessaire pour qu'un praticien débutant maîtrise l'infiltration HSC et puisse la réaliser seul, sans senior, n'est pas connu. La détermination de ce moment est donc empirique, et susceptible de subir une grande variabilité. L'objectif de cette étude était d'évaluer le nombre d'infiltrations HSC que les rhumatologues en formation doivent réaliser avant d'être considérés comme maîtrisant le geste, et de pouvoir le faire seul. Cette étude monocentrique prospective a inclus des internes effectuant leur premier stage en service de rhumatologie. Un protocole standardisé de réalisation de l'infiltration HSC a été rédigé et présenté aux nouveaux internes au début du stage. Après une phase d'observation d'un ou plusieurs gestes (nombre variable selon les internes), les internes ont réalisé des infiltrations HSC en présence d'un senior expérimenté. Les gestes étaient considérés comme ayant été réalisés en autonomie complète (geste réalisé seul, sans conseil ni correction par le senior), autonomie partielle (conseils et/ou correction par le médecin senior en cours de geste), ou en absence d'autonomie (geste arrêté et repris par le médecin senior). Les données concernant le déroulement du geste et les caractéristiques des patients ont été recueillies. Un(e) interne était considéré(e) comme maîtrisant l'infiltration HSC lorsqu'il/elle avait effectué ses 5 derniers gestes en autonomie complète. Le critère de jugement principal était le pourcentage d'internes maîtrisant l'infiltration HSC après 10 gestes. Une recherche des facteurs explicatifs de l'autonomie d'un geste a été réalisée. Huit internes ont été inclus, et ont réalisé 78 gestes, dont 60 % en autonomie totale, 27 % en autonomie partielle, et 13 % en absence d'autonomie. Deux des 8 internes maîtrisaient l'infiltration HSC après 10 gestes. L'autonomie de réalisation d'un geste était associée au nombre d'infiltrations déjà réalisées par l'interne, et n'était pas associée aux caractéristiques du patient. Après 10 gestes, seulement 25 % des internes maîtrisaient l'infiltration HSC. L'étude a été perturbée par l'épidémie COVID, qui n'a pas permis d'inclure autant d'internes que souhaité, et a limité le nombre de gestes réalisés par certains d'entre eux. D'autres travaux sont nécessaires pour déterminer le seuil au-delà duquel 100 % des internes maîtrisent l'infiltration HSC. Il est à noter que notre critère de jugement principal a été fixé de manière arbitraire et intuitive. L'association entre autonomie du geste et expérience de l'interne suggère une progression au cours du temps et des gestes successifs réalisés. Pour la majorité des rhumatologues en formation, la réalisation de 10 infiltrations HSC ne suffit pas pour maîtriser la technique et pouvoir effectuer le geste seul. (French) [ FROM AUTHOR]

2.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A117-A117, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2167639

ABSTRACT

Introduction La pandémie du coronavirus SARS-CoV-2 a généré de nombreuses conséquences d'ordre psychologique, social, économique, professionnel, etc. ainsi que des modifications brutales et inédites des comportements et des modes de vie, notamment du fait des confinements successifs qui ont été mis en place à partir du printemps 2020. Or, la lombalgie chronique est la conséquence de l'interrelation complexe de multiples facteurs dits « bio-psycho-sociaux ». Le questionnaire Core Outcome Measure Index (COMI), validé en français, permet une évaluation multidimensionnelle en 7 questions des patients lombalgiques chroniques. La version COMI-AD de ce questionnaire intègre également l'évaluation des paramètres anxiété et dépression. L'objectif de cette étude était d'évaluer le retentissement du premier confinement de 2020 chez les lombalgiques chroniques, grâce aux questionnaires COMI et COMI-AD. Patients et méthodes Étude épidémiologique, descriptive et analytique, transversale, multicentrique, menée par questionnaire, du 18 mai au 30 juin 2020, auprès des patients ayant bénéficié d'une consultation pour lombalgie chronique commune (à l'exclusion des autres syndromes douloureux chroniques) entre le 1er janvier et le 17 mars 2020 (date du début du confinement). Les données recueillies comportaient les modalités et le vécu du confinement, l'évolution de la douleur lombaire et de l'incapacité pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), la pratique d'activités physiques et sportives (APS), le recours aux soins et les modalités de la poursuite de l'activité professionnelle pendant le confinement ainsi que les questionnaires COMI et COMI-AD. Résultats Au total, 360 sujets (58,6 % de femmes, âge moyen = 52,1 ± 13,4 ans) dont 64,1 % d'actifs, issus de 7 centres français et suisses ont été inclus. Le confinement a globalement été bien vécu (51,7 %). L'EVA moyen de la lombalgie a significativement augmenté (53,4 après versus 49,5 avant le confinement ;p < 0,001) avec un ressenti d'aggravation des douleurs chez 41,1 % et une gêne pour les AVQ liée à la lombalgie chez 47,4. La pratique d'APS a globalement diminué pendant le confinement (34,4 % versus 49,0 % pour une pratique < 2 h/semaine et 32,1 % versus 26,8 % pour une pratique > 4 h/semaine). Le score COMI était très significativement impacté (p < 0,0001) par l'aggravation de la douleur, le mauvais vécu du confinement, le manque d'espace et la faible pratique d'APS pendant le confinement. Le score COMI-AD était de plus impacté par le fait d'être confiné seul et plus fortement impacté par le manque d'espace pendant le confinement. Conclusion La situation inédite de confinement lié à la pandémie du SARS-CoV-2 a eu un retentissement globalement négatif chez les lombalgiques chroniques, notamment chez les personnes qui ont mal vécu le confinement, qui manquaient d'espace et qui ont présenté une aggravation des douleurs. L'impact moral était plus important chez les personnes confinées seules et qui manquaient d'espace. Ces profils de patients devront attirer l'attention des praticiens pour l'éventuelle indication à une prise en charge adaptée au décours.

3.
Revue du Rhumatisme ; 87:A75-A76, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947407

ABSTRACT

Introduction Le contexte de pandémie au coronavirus SARS-CoV-2 et plus particulièrement, le confinement, sont susceptibles d’avoir influencé l’évolution des symptômes lombaires. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact du confinement sur l’intensité de la lombalgie chez les patients lombalgiques chroniques. Patients et méthodes Étude descriptive et analytique, transversale, multicentrique, menée par questionnaire, du 18 mai au 30 juin 2020, auprès des patients ayant bénéficié d’une consultation pour lombalgie chronique commune entre le 1er janvier et le 17 mars 2020. Les données recueillies concernaient les caractéristiques sociodémographiques, le vécu du confinement, l’anxiété, la dépression, la survenue d’une infection à SARS-CoV-2, la qualité de vie, l’évolution de l’intensité de la lombalgie et de l’incapacité fonctionnelle pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), la pratique d’activité physique (AP), le recours aux soins, la consommation médicamenteuse et de substances psychoactives à visée antalgique et l’activité professionnelle, pendant le confinement. Résultats 360 sujets (58,6 % de femmes, âge moyen=52,1±13,4 ans, IMC moyen=26,1±4,9kg/m2) dont 64,1 % d’actifs, issus de 7 centres ont été inclus. Le confinement a majoritairement été bien vécu (51,7 % versus 19,1 % mal vécu : 60,6 % se disaient peu ou pas déprimés contre 18,6 % beaucoup ou énormément et 57,7 % se disaient peu ou pas anxieux contre 22,4 % beaucoup ou énormément. Le taux d’infection par le SARS-CoV-2 était de 6,4 % (dont 30,4 % avec une gêne pour les AVQ). La pratique d’AP a globalement diminué pendant le confinement (49,0 % versus 34,4 % <2h d’AP/semaine et 26,8 % versus 32,1 % >4h d’AP/semaine). En miroir, le niveau de sédentarité a augmenté pendant le confinement (27,7 % versus 47,9 % <3h/jour d’activités sédentaires et 31,7 % versus 18,9 % >7h/jour d’activités sédentaires). L’EVA moyenne de la lombalgie a significativement augmenté (53,4 versus 49,5 ;p<0,001) avec un ressenti d’aggravation des douleurs chez 41,1 % et une gêne pour les AVQ liée à la lombalgie >15jours pour 47,4 %. Près de 30 % des patients ont augmenté leur traitement ou consulté et 15,1 % ont augmenté leur consommation d’anxiolytique, pour aggravation de la lombalgie. Parmi les actifs, 63,2 % ont poursuivi leur activité professionnelle dont 54 % en télétravail. Pour 65,2 % de ces derniers, le télétravail a aggravé la lombalgie. Un mauvais vécu du confinement, une faible pratique d’AP, le télétravail et l’absence de matériel adapté au télétravail étaient significativement associés à une aggravation de la lombalgie (p=0,002, 0,045, 0,046 et 0,024, respectivement). En revanche, les conditions de confinement, l’infection par le SARS-CoV-2 ou le fait d’avoir poursuivi son activité professionnelle n’ont pas influencé l’évolution de la lombalgie. Discussion Ces résultats mettent en évidence l’impact délétère du confinement sur la lombalgie chronique et permettent d’améliorer la compréhension des facteurs impliqués. Conclusion Une prise en charge spécifique permettant de lutter contre les effets délétères du confinement, notamment ceux liés à la diminution de la pratique d’AP pourrait être proposée.

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